Le Parisien – bientôt 22 TGV par heure ; les riverains s’affolent

des riverains

Patrick, Lydia et Laurent (de gauche à droite) habitent à quelques mètres des voies. Ils s’inquiètent des travaux d’aménagement de la ligne du TGV Atlantique. « Le mur antibruit n’est pas assez haut?! » proteste Patrick.

Notre président Laurent Fabbricatore a été interviewé en juillet 2014 par le Parisien, avec deux autres riverains concernés.

Ils expliquent la gêne occasionnée, la mobilisation de la population, l’implication des responsables politiques locaux.

Lisez l’article de Pascale Autran intégralement sur Le Parisien :

Jusqu’à 48 TGV de plus  par jour en 2017, voire 22 par heure aux heures de pointe. A Malakoff, où le bruit des trains sur les voies ferrées qui traversent la ville énerve déjà les riverains, on s’affole. Réseau ferré de France (RFF) va lancer cet automne des travaux de réaménagement des voies, qui se poursuivront jusqu’en 2016. Le but est d’anticiper l’augmentation du trafic de la gare Montparnasse avec la prochaine mise en service de deux nouvelles lignes sur le réseau Atlantique en 2017.

 

Une enquête publique est en cours. Les habitants ont jusqu’à mardi pour consulter le dossier et donner leur avis. Une réunion publique est aussi organisée le 20 juillet* par Alternatives malakoffiotes pour l’initiative solidaire (Amis).

D’ores et déjà, la ville se mobilise et conteste la décision de RFF qui estime inutile d’aménager de nouvelles protections sonores. Notamment dans les quartiers les plus exposés, tel le croisement du boulevard Camélinat et de l’avenue Pierre-Brossolette, une zone tampon pour la régulation du trafic, où les trains stationnent en attendant de pouvoir se garer au technicentre de Châtillon.

« Les mesures qui ont été faites par RFF ne sont pas réalistes, proteste François, qui habite une maison à 50 m de là. Paradoxalement, ce ne sont pas les trains qui roulent qui font le plus de bruit. A l’arrêt, la ventilation se met en marche, c’est très sonore. » « La nuit, on entend les turbines, ça dure des heures », témoigne Lydia, qui habite un petit immeuble qui donne juste au-dessus des voies. « Le mur antibruit n’est pas assez haut ! » proteste son mari Patrick. Sous le balcon familial passe déjà le métro, le RER parfois et les TGV… Mobilisés avec l’association de riverains les Amis de Nicomédès, les habitants réclament l’aménagement d’un tunnel aérien antibruit. Ils ont décidé de se faire entendre par l’entremise de l’enquête publique : « Mais elle a été lancée juste avant l’été, proteste Laurent. On a l’impression qu’ils veulent passer en catimini ! »

La maire (PCF), Catherine Margaté, a écrit aux habitants pour les mobiliser. Et le dernier conseil municipal a demandé des études complémentaires et le renforcement des protections phoniques. La ville a aussi réclamé que l’enquête publique soit prolongée jusqu’en septembre. De son côté, RFF s’est voulu conciliant, bien que laconique : « Nous avons bien conscience du problème et étudions actuellement avec la SNCF les moyens d’y remédier. »

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