Au Ministère

au ministèreCe matin, le Collectif était invité au Ministère des Transports pour porter les demandes des riverains du TGV à Malakoff. Etaient présents :

  • M. Jean MALLOT, conseiller spécial auprès du secrétaire d’Etat chargé des Transports Alain Vidalies
  • Mme Constance DELER, conseillère en charge des relations avec le Parlement et les élus
  • M. Nicolas SCRONI
  • Mme Céline MONTES, chargée de projets, sous-direction de la gestion du bruit

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Mission réussie, un beau concert de casseroles pour le TGV !

concertCasseroles

un mur anti-bruit pour Malakoff


Nous étions nombreux à nous retrouver dimanche dernier autour du tracé du TGV à Malakoff, pour protester contre le bruit et les nuisances du TGV. Une manifestation familiale, mais déterminée. Toutes les générations étaient au rendez-vous, de nombreuses associations et la presse également – un article est paru dans le Parisien, et France 3 a réalisé un reportage éloquent.

De nombreux élus ont fait le déplacement pour nous soutenir, et sont restés plus d’une heure avec nous :

  • Madame Jacqueline Belhomme, nouveau maire de Malakoff ;
  • Mesdames et Messieurs Serge Cormier, Catherine Picard, Antonio Oliveira, Sonia Figuères, Bénédicte Ibos, adjoints et conseillers municipaux de la majorité ;
  • Madame Emmanuelle Jannès, conseillère municipale Malakoff Plurielle ;
  • Madame Carmelina De Pablo, conseillère municipale de Montrouge, représentant EELV ;
  • Monsieur Paul-André Mouly, conseiller municipal de Montrouge, représentant le PRG.

Nous les remercions tous vivement de leur engagement.

Cette action renforce notre crédibilité pour exiger de la SNCF les mesures adaptées à la situation que nous vivons.

Le Parisien : les riverains du TGV vont manifester contre le bruit

Le Parisien s’est entretenu avec l’un de nos adhérents avant la manifestation de dimanche, et a fait une analyse très détaillée de la situation . Lisez l’article intégralement sur le Parisien :

Un concert de casseroles pour faire du bruit ! Autant que celui que les habitants n’en peuvent plus de subir. Ce dimanche, à l’appel du collectif des riverains de Malakoff contre les nuisances du TGV, ils seront des dizaines, soutenus par les élus de la ville, à défiler dans le quartier qui borde les voies ferrées pour se faire entendre.
L’annonce, l’an dernier, de l’augmentation du trafic en 2017, qui passera de 148 trains/24 heures à 249 trains/24 heures, avait mis le feu aux poudres. Malgré études et enquête publique, rien n’a changé : « Rien n’est prévu pour améliorer les protections antibruit » déplorent les riverains. Qui se plaignent surtout du bruit des turbines de ventilation des trains stationnant en pleine voie sous leurs fenêtres, de jour comme de nuit, en attendant de gagner le technicentre de Châtillon. « Lors d’une réunion à l’automne, la SNCF s’était engagée à réduire ces arrêts, il y a eu un léger mieux pendant une semaine, mais ça n’a pas duré », proteste François, un habitant de la rue Nicomédès Pascual. « C’était symbolique, ils roulaient tellement doucement que ça faisait autant de bruit ! » renchérit Bernard, un voisin. Lydie et Patrick habitent un immeuble qui donne sur les voies : «Toutes les nuits, on a du mal à dormir, les trains continuent de stationner devant chez nous. En ce moment c’est pire avec la chaleur, on ne peut plus ouvrir les fenêtres».

Du côté de la SNCF, on affirme que ces arrêts ont été supprimés depuis le mois de janvier. Mais la chose va être vérifiée : « Une station de mesure acoustique va être installée sur un immeuble d’ici quelques semaines, ça permettra de mesurer la situation sur une base objective », annonce Jean Faussurier, directeur accès au réseau Ile-de-France. Et si le tunnel antibruit réclamé par les riverains n’a pas été retenu, le responsable veut rassurer : « Nous avons un programme de traitement du bruit, avec bon espoir de trouver des financements pour débloquer une situation figée depuis deux ans ». En attendant, un Observatoire du bruit va être créé, qui associera élus locaux et associations de riverains. « C’est pour nous faire croire qu’ils prennent en compte nos problèmes. En réalité, ils comptent sur l’essoufflement de notre mouvement » dénonce un membre du Collectif, qui compte bien démontrer le contraire dimanche.

Dimanche, départ 15 heures du métro Etienne-Dolet.

Un drôle de concert pour la fête de la musique

concert de casserolesLe collectif organise un concert de casseroles pour la Fête de la Musique !

Quand ? Le dimanche 21 juin à 15h

Où ? Au métro Malakoff-Etienne Dolet

Avec qui ? Tout le monde, les riverains, leurs amis qui les soutiennent, les politiques, la presse…

Pourquoi ? Pour demander avec force mais aussi avec humour la construction d’un mur anti-bruit sur le parcours du TGV à Malakoff, qui est bordé d’habitations très denses, et donc concerne de très nombreux habitants. Vous qui ne jouez pas de musique, mais qui rêvez de participer à la Fête de la Musique, ce rassemblement est pour vous ! Les vrais musiciens sont également chaleureusement bienvenus !

Cette manifestation a pour but de nous faire entendre, présence de journalistes du « Parisien » et peut-être d’une TV régionale (à confirmer)

Nous demandons un abaissement sonore significatif, notamment en été et la nuit. Actuellement le mur anti-bruit (sans doute conçu par un énarque et sans concertation) est plus bas que la ventilation des turbines du TGV (par où passe le bruit), nous voulons au minimum un rehaussement de ce mur anti-bruit à hauteur des différents modèles de TGV. Notre demande concerne aussi l’arrêt des vibrations (Certains de nos adhérents sont particulièrement touchés)

Par ailleurs, n’oubliez pas de signer la pétition en ligne, de rejoindre la liste de diffusion, ou même d’adhérer.

Rendez-vous dimanche 15h au métro Etienne-Dolet pour un moment fort et sympathique. Nous comptons sur chacun, et sur tous !

Les actions du collectif au 30 juin 2015

logocoul-collectif

Présence à la réunion de concertation, qui a eu lieu en octobre à la sous-préfecture d’Antony, suite à l’enquête environnementale faite en catimini en juillet 2014.
La SNCF s’étant engagé devant le sous-préfet à la suppression de l’arrêt 503 pour le mois de janvier. (Promesse presque tenue de janvier jusqu’au mois d’avril et depuis un certain relâchement se fait sentir, D’autre part quand l’absence de l’arrêt 503 existe celui-ci est remplacé par une vitesse de 4 km/h diffusant le bruit de ventilation des turbines pendant le passage sur toute la ligne. La principal nuisance étant étalée au lieu d’être regroupé.

Relance d’une campagne de pétition en complément de celle de la mairie qui avait omis de demander l’adresse et le mail des signataires. Les pétitions ont été remis à la mairie.

Obtention des résultats de l’enquête environnemental, pratiquement toutes les réponses apportées par la SNCF sont des copier/coller faites dans une langue de bois, certaines questions ont été carrément éludées.

Présence à toutes les réunions de quartier organisées par les référents quartier (Mmes Figueres et Chalumeau) quand le sujet du bruit SNCF doit être évoqué.

Participation à la réunion aboutissant au recours à titre préventif sur le projet d’aménagement des voies SNCF proposé par l’équipe municipale.

Achat d’un sonomètre afin de faire des mesures chez nos adhérents

Organisation d’un rassemblement/manifestation pour le mois de juin 2015.

A l’attention de nos adhérents : la faiblesse (voulue) de la cotisation -deux euros- nous permet tout juste de faire face aux dépenses actuelles de communication, nous recherchons des bonnes volontés pour d’éventuelles distributions de tracts, impressions de photocopies ou lobbying auprès des médias, ainsi qu’un passe magnétique permettant d’entrer dans les immeubles pour faire du boîtage.

Les statuts du collectif

  1. Titre
    Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 6 août 1901, ayant pour titre : « Collectif des riverains de Malakoff contre les nuisances du TGV ».
  2. Objet
    L’objet de l’association est :

    • de regrouper les riverains des lignes de chemin de fer et de métro qui traversent Malakoff ;
    • de lutter contre toutes les nuisances actuelles liées à la circulation des trains et métros et aux arrêts en pleine voie des rames de TGV ;
    • d’exercer une vigilance collective quant au développement du trafic prévu par le SNCF et aux travaux qui y sont liés ;
    • d’engager toute action visant à limiter les nuisances et/ou leurs effets sur la qualité de vie des habitants.
  3. Siège social
    Le siège social se trouve au 32, rue Etienne Dolet à Malakoff (92240). Il peut être changé sur décision du conseil d’administration.
  4. Durée
    La durée de l’association est illimitée.
  5. Membres de l’association – admission
    – Personnes physiques : toute personne qui en fait la demande au CA et paie une cotisation peut être membre de l’association.
    – Personnes morales : les personnes morales peuvent devenir membre de l’association après acceptation par le CA.
    Les membres s’engagent à respecter le règlement intérieur et à acquitter de leur cotisation dont le montant annuel est fixé par l’assemblée générale.
  6. Membres de l’association – radiation
    La qualité de membre se perd par :
    – la démission, adressée par lettre recommandée au président de l’association, ou déclarée publiquement, au cours d’une assemblée générale ;
    – le décès de la personne ;
    – le non-paiement de la cotisation à la date prévue, après rappel resté sans réponse ;
    – la radiation prononcée par le conseil d’administration pour motif grave, l’intéressé ayant été invité par lettre recommandée à se présenter devant le CA assisté d’une personne de son choix. Le membre radié pourra faire appel de la décision devant la plus proche assemblée générale.
    Tout membre de l’association qui cesse d’en faire partie perd tout droit sur les cotisations et dons versés.
    Dans le cadre de l’adhésion d’une personne morale, le conseil d’administration peut demander l’exclusion nominative d’un participant pour motif grave sans que l’adhésion de sa structure ne soit remise en cause.
  7. Assemblées générales
    L’assemblée générale ordinaire ou extraordinaire comprend tous les membres de l’association à jour de leur cotisation. Chacun peut se faire représenter par un autre membre, dans la limite d’un pouvoir par personne.
    Les personnes morales disposent d’un droit de vote identique à celui des personnes physiques.
    Le quorum exigé pour qu’une assemblée générale siège valablement est fixé à la moitié des membres plus un.
    Si le quorum n’est pas atteint, une deuxième assemblée générale est convoquée selon les modalités de l’article 7. Le quorum n’est plus nécessaire dans ce cas.
    L’assemblée générale est seule compétente pour modifier les statuts ou dissoudre l’association.
    Les membres sont convoqués par les soins du CA, par courrier ou courriel, quinze jours au moins avant la date fixée par le bureau.
    L’ordre du jour est précisé sur les convocations.
    L’assemblée est présidée par le président. Il est tenu une feuille d’émargement.
  8. Assemblée générale ordinaire
    L’assemblée générale ordinaire se réunit une fois par an.
    Lors de la réunion annuelle, le conseil d’administration soumet au vote de l’assemblée un rapport sur l’activité de l’association et présente des propositions sur les priorités pour l’année suivante, qui sont discutées et, le cas échéant, modifiées par l’assemblée.
    Le CA soumet au vote le rapport financier pour l’année écoulée et présente les prévisions pour l’année à venir.
    L’assemblée générale statue sur les recours présentés par les membres radiés par le conseil d’administration et sur toutes les questions portées à l’ordre du jour.
  9. Assemblée générale extraordinaire
    L’assemblée générale extraordinaire se réunit sur décision du CA ou à la demande écrite du tiers des membres de l’association, présentée au CA.
    Elle délibère exclusivement sur les questions portées à l’ordre du jour.
  10. Ressources de l’association
    Elles comprennent : les cotisations, les subventions de collectivités ou autres organismes publics ou parapublics, le produit des fêtes et manifestations, les rétributions pour services rendus, toute autre ressource autorisée par les textes législatifs ou réglementaires en vigueur et non contraires aux valeurs défendues par l’association.
  11. Conseil d’administration
    Le conseil d’administration est composé d’au moins 3 à et au plus 12 personnes, membres de l’association et élus par l’assemblée générale. Les administrateurs exercent leur fonction bénévolement.
    Le conseil d’administration assure le bon fonctionnement de l’association et l’application des décisions prises lors des assemblées générales.
    Le conseil d’administration rédige un règlement intérieur soumis à l’approbation de l’assemblée générale.
  12. Réunions du conseil d’administration
    Le conseil d’administration se réunit au moins deux fois par an sur convocation du président ou à la demande d’au moins 1/4 de ses membres. Il ne peut valablement délibérer que si la moitié de ses membres sont présents ou représentés.
    Les membres empêchés pourront se faire représenter au moyen d’un pouvoir signé par eux ; nul ne pourra représenter plus d’une personne autre qu’elle-même.
    L’ordre du jour est fixé par le président, sauf si la réunion est demandée par 1/4 des membres.
    Les décisions sont prises au consensus. Si ce dernier ne peut être trouvé, le CA peut procéder à un vote. Dans ce cas, la décision est prise à la majorité absolue ; si aucune majorité ne se dégage, la voix du président est prépondérante.
    Tout membre du conseil qui, sans motif valable, n’aura pas assisté à trois conseils consécutifs est considéré comme démissionnaire.
  13. Le bureau
    Le conseil d’administration élit chaque année parmi ses membres un bureau de trois membres composé d’un président, d’un trésorier et d’un secrétaire.
    Le président représente l’association dans tous les actes de la vie civile. Il agit en justice au nom de l’association, tant en demande qu’en défense. Il fait ouvrir et fonctionner, au nom de l’association, auprès de tout organisme financier, tout compte de dépôt ou compte courant.
    Le secrétaire est chargé en particulier de rédiger les convocations et les procès-verbaux des réunions du conseil et de l’assemblée générale et de tenir les registres prévus par la loi. Il assure le suivi du courrier de l’association.
    Le trésorier est chargé de tenir ou de faire tenir sous son contrôle, la comptabilité de l’association. Il perçoit les recettes et effectue les paiements par délégation du président.
    Vis à vis des organismes bancaires, le président, le trésorier ou toute personne désignée par le président avec l’accord du conseil d’administration, ont pouvoir, chacun séparément, de signer tous les moyens de paiement.
  14. Dispositions transitoires
    Tous pouvoirs sont spécialement donnés au membre mandaté par le conseil d’administration provisoire élu lors de l’assemblée constitutive de l’association pour l’accomplissement de l’ensemble des formalités liées du dépôt des présents statuts.
  15. Règlement intérieur
    Un règlement intérieur est établi par le conseil d’administration, qui le fait approuver par l’assemblée générale. Ce règlement fixe les divers points non prévus par les statuts, notamment ceux ayant trait à l’organisation interne de l’association.
  16. Affiliations
    Sur décision de l’assemblée générale, l’association peut s’affilier à une ou plusieurs structures fédérant des activités similaires ou œuvrant dans des domaines connexes.
  17. Dissolution de l’association
    La dissolution est prononcée par une assemblée générale extraordinaire convoquée spécialement à cet effet.
    Les conditions de convocation et les modalités de tenue d’une telle assemblée sont prévues par l’art. 7 des présents statuts.
    En cas de dissolution, l’assemblée générale extraordinaire désigne un ou plusieurs liquidateurs qui seront chargés de la liquidation des biens de l’association et fixe leurs missions. L’actif net subsistant sera dévolu, conformément à la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901, à une ou des associations poursuivant des objectifs similaires.

Le Parisien – bientôt 22 TGV par heure ; les riverains s’affolent

des riverains

Patrick, Lydia et Laurent (de gauche à droite) habitent à quelques mètres des voies. Ils s’inquiètent des travaux d’aménagement de la ligne du TGV Atlantique. « Le mur antibruit n’est pas assez haut?! » proteste Patrick.

Notre président Laurent Fabbricatore a été interviewé en juillet 2014 par le Parisien, avec deux autres riverains concernés.

Ils expliquent la gêne occasionnée, la mobilisation de la population, l’implication des responsables politiques locaux.

Lisez l’article de Pascale Autran intégralement sur Le Parisien :

Jusqu’à 48 TGV de plus  par jour en 2017, voire 22 par heure aux heures de pointe. A Malakoff, où le bruit des trains sur les voies ferrées qui traversent la ville énerve déjà les riverains, on s’affole. Réseau ferré de France (RFF) va lancer cet automne des travaux de réaménagement des voies, qui se poursuivront jusqu’en 2016. Le but est d’anticiper l’augmentation du trafic de la gare Montparnasse avec la prochaine mise en service de deux nouvelles lignes sur le réseau Atlantique en 2017.

 

Une enquête publique est en cours. Les habitants ont jusqu’à mardi pour consulter le dossier et donner leur avis. Une réunion publique est aussi organisée le 20 juillet* par Alternatives malakoffiotes pour l’initiative solidaire (Amis).

D’ores et déjà, la ville se mobilise et conteste la décision de RFF qui estime inutile d’aménager de nouvelles protections sonores. Notamment dans les quartiers les plus exposés, tel le croisement du boulevard Camélinat et de l’avenue Pierre-Brossolette, une zone tampon pour la régulation du trafic, où les trains stationnent en attendant de pouvoir se garer au technicentre de Châtillon.

« Les mesures qui ont été faites par RFF ne sont pas réalistes, proteste François, qui habite une maison à 50 m de là. Paradoxalement, ce ne sont pas les trains qui roulent qui font le plus de bruit. A l’arrêt, la ventilation se met en marche, c’est très sonore. » « La nuit, on entend les turbines, ça dure des heures », témoigne Lydia, qui habite un petit immeuble qui donne juste au-dessus des voies. « Le mur antibruit n’est pas assez haut ! » proteste son mari Patrick. Sous le balcon familial passe déjà le métro, le RER parfois et les TGV… Mobilisés avec l’association de riverains les Amis de Nicomédès, les habitants réclament l’aménagement d’un tunnel aérien antibruit. Ils ont décidé de se faire entendre par l’entremise de l’enquête publique : « Mais elle a été lancée juste avant l’été, proteste Laurent. On a l’impression qu’ils veulent passer en catimini ! »

La maire (PCF), Catherine Margaté, a écrit aux habitants pour les mobiliser. Et le dernier conseil municipal a demandé des études complémentaires et le renforcement des protections phoniques. La ville a aussi réclamé que l’enquête publique soit prolongée jusqu’en septembre. De son côté, RFF s’est voulu conciliant, bien que laconique : « Nous avons bien conscience du problème et étudions actuellement avec la SNCF les moyens d’y remédier. »